Poésie, où es-tu dans ces vers effarés ? A la cime des cœurs en cliché d’opaline Ou tout près de la mer en amont des collines Contemplant ces ballets d’écrivains acérés…
Tant de grands sentiments, de soupirs emmurés Pour des mots de langueur jalonnant les routines Écrasés par le poids de leur muse angéline Ils écrivent l’amour comme on peint des carrés.
Poésie où vas-tu l’œil aigri par la rime, Je te guette souvent loin des lettres d’aplomb Qui dévalent sans fin ces pénibles abîmes.
Et tu pars sans regret loin des lettres pucelles Qui dessèchent d'instinct tes illustres vallons Au travers de Grands Cœurs que leur plume ensorcelle.