Ah ! sentir sur ma joue ton souffle parfumé, Amie de mon enfance dont la beauté me grise, Qui a toujours ému mon âme exilée, . Sentir dans mes cheveux la chaude et pure haleine De la mer enjôleuse qui séduit tant de coeurs, Voir en toi le reflet de la nature sereine Est un charme infini,oasis enchanteur ! . Pourquoi,pourquoi faut-il,ô mer parfois cruelle Que ta sérénité si souvent se déchaîne, Que tu deviennes horrible autant que tu es belle Que semeuse de joie,tu sèmes aussi la peine, . Que tu arraches au monde tant de pauvres marins Qui cherchent en toi la vie et y trouvent la mort; Laissant à leur douleur les tristes orphelins, O mer impitoyable,pourquoi garder les corps?