Tant de larmes acides pour ta voix si placide Pour ta chevelure brune Ce brouillard sur ma plume Ces sentiments éthérés qui morfondent mes pensées Tant de rêves irréels abreuvent mon sommeil Tant de cendriers souillés de glaires à recracher De choses à regretter D’espérance brisé Quand ma part d’ombre raisonne Un soleil noir t’assomme Et je m’en ronge les veines Tant je te saoule Tant je t’aime Et je m’en ronge les veines Tant je te saoule
Même si le silence est aux aboies Il me faut respecter ton choix Peut être est ce sur cette dernière note Que je fredonne ton souvenir