Du néant je reviens sans repentirs, aucun ! Compliquer de mes mots le lacis de ta danse. La rage est mon envol. L’ardeur est ton tribun ; Suppliant la rime au péché qui l’encense.
Le bois de mes revers embrase ton combat, Caressant les gonds de la porte entrouverte. Mon essor n’est une stèle au délice du débat ! Limite lyrique ; le limpide est ma perte.
Au diable l’ambition, que crève l’immortel ! Je transpire la prose par goût de l’image, Me déclarant comblé, je jouis de l’irréel. L’allusion est l’énigme : Le poète est sage !
L’âme est la clé du cœur ; déclenche l’infini ! Explose par l’émoi quand le ciel t’éblouit ! Des maux de l’esprit, la poésie est le nid. Danse, vas-y danse : la lune se réjouit !