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Sébastien LO BUE
Le Vent des silences
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Sébastien LO BUE
Le Vent des silences
Lorsque l’instant est au silence
Et que la nature est sans voix,
Il est un endroit où les danses
Ne semblent rêver que de toi.
Il est un chant des aubes blanches,
Où les échos tremblent en sillons
Et où le vent du saint dimanche
Souffle à en user les vallons.
Il emporte sur son sillage
La rosée des fraîches aurores,
Qu’il mènera en ses orages
Voilant les peines qui t’arborent.
Il est une âme qui espère,
La nuit prochaine te revoir.
Je le sais ; elle t’indiffère,
Mais pas aux leurres de ses soirs.
Car les maux des mornes quiétudes,
Qu’il lui faut sans cesse éviter;
Ne trahissent que l’habitude
De ses sommeils inhabités.
Et elle pourchasse sans relâche
Les doux rayons du clair de lune.
Pressant l’égérie à la tâche ;
Les mots sont devenus des runes.
Ces termes changés en messages,
Et dont quelques moments à peine
Prirent les aspects d’un mirage,
Où elle trouva son mécène.
Oui, cette âme que je te bâche,
Créa ma muse à ton image.
Elle fut mienne, elle fut lâche !
Figée à son propre visage.
Si je t’offense, ne m’en veux,
Mais c’est là le cri du désespoir.
Le plus insensé de mes vœux,
La faiblesse où je me sens choir.
Quand de la nuit les bruits s’échappent
Assourdis par le vent qui danse,
Même le son divin des harpes
Semble bien moins doux que tes stances.
Il est une âme qui encense,
Les moindres forces de l’émoi ;
Lorsque l’instant est au silence,
Et que la nature est sans voix.