Douceur élevée sur nos rêves épars, Prend nous donc en ton sein ! forte et tendre lumière. A jamais dissous-nous des anciens cauchemars, Comme la vie se perd dans ses tristes chimères…
N ’oubliez-vous jamais dans vos vastes quiétudes, A Quel point il est bon de connaître l’amour ? Et si dans votre oubli naissait la servitude, Sombreriez-vous alors dans de vilains détours ?
Ainsi sans relâche reluisait sous la suie, Ce bonheur chancelant à l’ombre de nos feux. Une faible braise, que maintenant la pluie Ne pourrait éteindre dans l’âtre de nos vœux.
Et chacun notre tour, attiserons sans cesse, Ce poème entrepris aux premiers de nos jours ; Quelle que soit la douleur, quelle que soit l’allégresse Jamais le temps n’aura victoire sur l’amour
Et tant que je l’aime, tant qu’elle me le rend : Jamais vile haine n’aura pas sur l’instant ! Et tant que je lui dis, autant qu’elle m’entend : Jamais l’inimitié ne prendra son amant !