Le crayon ne se languit lorsqu’il vagabonde, Au fur et à mesure des lignes il s’incline; Devinant souffrance, son cœur miné s’inonde. Il s’étreint au papier, et à ma main s’échine.
En se boisant dans l’oubli, il enfreint mon monde Se perd dans mon rêve : « Cette lune opaline » Calciné comme Icare, il brille de son onde Car fier de son pinacle, les mots qu’il combine...
Allument les génies qui en moi se fondent Par des éclairs grisés, une mesure gronde ! Sous les jets de carbone, la rime s’affine !
Son âme libertine ravira ma blonde ! Pour elle, en spirales, ma main a fait des rondes. Tant bien que le sonnet éclos et se termine.