Bercé par ces bras aimant Dans la douceur d'un instant Je fixe ce regard d'opale Et ma main glisse sur sa peau pâle.
Sa silhouette diaphane, posée, Sur mon corp amadoué Et perle sur ma joue cette eau, Douce et salée, une larme d'âme.
Et mon coeur palpite, si vite! Et se brise sa protection, Cette frêle couche cinabrite Et elle, si confiante, m'offre sa Flamme.
Alors, la brume se lève autour Le rêve, dissipé, je me blâme Et les pleurs de mon coeur sont inutiles Et je reste prostré, mon corp lourd, Amour futile.