Enchaîné par ces pleurs, cette douce langueur, Je blesse mes poings de ces fers qui m'empêchent D'embrasser cette main de nacre, pour moi douceur Aux côtés de mon coeur de solitude, et rêche.
M'échapper, le pourrais-je seulement ? Me sauver, le voudrais-je seulement ? Prostré contre les murs blancs de mon inconscience Je m'ouvre à l'insouciance.
Mais quoi ? Laissez-moi périr dans ma fange, Je suis mon propre bourreau, n'ayez pas d'états d'âme.
Blotti sur les cendres de mes espoirs, Souffrance, Me voilà las de cette flamme.