Toi la mer Deux sur le voilier Comme une mère, qui nous unit Tu nous laisses te contempler avec envie
De ton salut universel Ton visage reste éternel Moi petit homme Bravant l'inconnu, comme tout homme
Je découvre ton dos nu Virage bâbord tribord, avec vertu Hissant la grand voile et le spi Nous rentrons au port infini
Le soleil s'étincelle Sur les vagues argentées Cela me donne la joie de naviguer Parmi un océan vibrant, comme un violoncelle
Tu nous réchauffes un peu Sur ce bateau majestueux Parfois tu emmènes des marins Talentueux, rigoureux et fins
Et le destin les fait chavirer Dans les eaux où tu les fais tomber L'aventure de ces navigateurs reste inachevée Lors de cette grande aventure en voilier.