Songe d'une nuit d'automne
Sandra, la nuit m'accueille et en elle me glisse
Pour vers toi m'approcher, ô source de mon délice
Et une fois encore retrouver notre lit si frais,
Ce théâtre de nos jeux amoureux sans apprêts.
Des souvenirs vivaces, ce soir, se rappellent à moi
Et il me plaît d'en profiter une nouvelle fois :
Ah ! te voir, te toucher, te parler, je le veux
Mais déjà, je t'en dis trop et mon cœur s'émeut...
Ô Sandra, ma peau contre ta peau, tout entier
Me poser contre toi et mon être oublier,
Pour enfin en ce corps que je convoite prendre place.
Tout doucement, je remonte la courbe de tes hanches
Et il n'est pas ici de lieux dont je ne sache
Y voir charme et suavité sans assurance.
La ligne de tes mains, sans peur, me laisse découvrir
La suite de nos amours et déjà mon cœur soupire.
La chaleur de ton corps, excité par mille feux
M'envahit ; je m'enhardis et pour toi forme des vœux.
Je progresse toujours plus avant, toujours plus loin
Je découvre mille lieux et y parviens par tes soins.
Par monts et merveilles, sans pudeur, je navigue
Entre tes hanches, en ce Lieu où pris de panique
Mon désir à son paroxysme me fait perdre la tête,
Ton corps brûlant réclame ; j'atteins ma conquête
Ca y est, j'y suis, ô Sandra, je me sens vivre
L'attente est rompue, n'est plus, seul reste notre plaisir
Décuplé, comme un tonnerre et qui nous enivre.
Je le puis, je le dois, je le veux, mais Sandra :
Parmi la douceur de ces amoureuses flammes
Un peu de chaleur, je cherche en ton âme.
Pour, ô miracle d'Amour, en ton sein tu m'accueilles
Tout près de toi, y vivre avec passion et sans écueils.
C'est l'unique bonheur où mon âme prétend
Et pouvant l'espérer, je m'en vais content.
