Elle aura beau se blottir contre les murs et sur les bancs, Tel un tableau dont la ville est le musée. Ce n’est point l’ombre qui l’atténuera, Car tout ce qui brille autour d’elle, Illuminera ses vêtements fades. Elle n’a pas sa place ici, Mais n’a d’autre choix que de la prendre. C’est dans le royaume du beau et de l’utile, Qu’elle s’efforce d’exister ; luttant à chaque instant contr Qui se lisent dans les yeux de ceux qui la traverse. La fuite d’une réalité terne et morose, Trouvera son dernier refuge dans l’esprit des hommes ; avant Rongé par les désillusions. La misère plie les corps et décline les regards, Elle enterre les hommes tandis que la richesse fleurit à pro Parfois, l’écho de pièces métalliques s’entrechoquant, réson Un sourire s’esquisse alors le temps d’un instant et deux re Deux histoires se confrontent. Une joie indicible envahit les esprits, Et aucun écho, n’est de trop pour ceux que la misère a encha Ceux pour qui tout est devenu rien, Ne sont rien comparés au tout. De la misère on entrevoit dans le plus beau des tableaux, de