La solitude n’est point la bienvenue Dans ces moments de grande joie Que nous offre la nourriture épandue ; Un homme commence, ouvrant la voie.
Surenchère de mets délicats sont attablés Ils éveillent nos sens, nous faisant fléchir ; Laissons-nous faire et sachons savourer Cette obole en nature, sans nous repentir.
Le festin adopte profusion de teintes Qui nous rappellent la richesse de la Terre ; Le festin nous gave sans astreinte Nous engloutissons cet excès culinaire
Certains diront que nous sommes fous, Nous nous empiffrerons face à eux ; D’autres fustigeront notre blasphème où Nous engloutissons ce repas dispendieux.
Laissez-nous boire le sang du Christ Et gaspiller ces chères pantagruéliques ; Laissez-nous tant que mets subsistent Le festin est constamment dithyrambique.