La forêt, les rochers, décorent cette dame Elevée par la terre, mais amie des nuages Et dès lors que l’on marche sur son âme, On comprend que la beauté n’a pas d’âge.
Les pics enneigés et l’absence de couleur, Que constituent les flocons sur la vallée Apaisent la frénésie de l’été outre ses lueurs ; Tant que le ciel tombe, elle est argentée.
Après cela, la montagne fond et devient flots De ruisseaux qui se muent en artères de la vie, Les animaux sortent de l’ombre et vont à l’eau L’espace d’un instant, ils en sont ravis.
Des couleurs jades et cendrées la saisissent Elle est désormais nue et n’a plus froid ; La roche sèche et apparaît sans artifice Rugueuse et âpre, elle n’est plus de soie.
Sinuosité des chemins menant au sommet A chacun des virages, la soif de découverte Et plus on atteint le soleil, et plus l’air est frais Car dans la réalité, la vérité nous est offerte.