Les cris, les peurs ont résonné dans nos cœurs Car lorsqu’ils sont arrivés, ils étaient armés Nous fûmes, pour tous remplis de terreur Car c’est assoiffés de sang, qu’ils ont lutté ;
Mille pavés cendrés, brillaient tels des rubis Les corps fatigués, s’embrassaient violemment Mille hommes excités combattaient avec envie Les armes brisées, se heurtaient ardemment.
Puis certains ont gagné du terrain Contraignant les autres à reculer dans la forêt, Puis triompher devenait incertain Car le sang devenait veines de la futaie.
L’ardeur déployée, menant des hommes à terre Venait annoncer que nous avions perdu Lorsque le sang versé atteignit la rivière, Je ne pu distinguer les corps, tous inconnus
La colère et la passion ont laissé place Aux remords d’un vice sanglant ; Paix amère et raison, l’horreur me glace. La mort se conjugue au présent.