J’ai longtemps rêvé d’une Nature douce et délicate. Le parfum subtil du cumin et le velours du guépard, trompaie Vivaient les roses et les ronces. Nos yeux, naïfs comme des enfants que l’on charme, voyaient Je souhaitais une poudre écarlate sur mon doigt, Je n’ai reçu qu’un accroc aux larmes de sang. Je contemplais les vagues déferler, elles qui ont noyé, mon Les galets échoués sur le rivage, se sont mués en larmes, en De l’autre côté de l’île, une lave aux nuances chatoyantes, Dans le même temps qu’elle foudroyait le vivant de son passa L’habit de la beauté charme nos yeux et délivre notre cœur, Est conféré à toutes les beautés de ce monde, Une part de mal. Les ronces j’ai aimé observer, Les ronces je hais désormais.
