Vois-tu, cela fait des lunes que j’attends La lueur qui m’annoncera ton retour Vois-tu, alors que le crépuscule s’étend, Dans une heure nous ferons l’amour.
Des larmes ont noyé ma peau, Elles ont ancré en mois la patience De l’amour, et de son noyau Contraint et réduit à l’abstinence.
Le véritable amour, résiste au temps et Dans la distance il relie les âmes ; J’en étais alors capable de t’adorer Malgré la solitude, ô ma dame.
Accepte donc cette invitation sincère Et à l’exquis nous goûterons tous deux; Caressons-les, nos corps usuraires Le tien est noble, il est désireux.
Nos mains attendaient la nuit Pour ne faire qu’unes, sous les feux De la lune, elles donnent envie ; Je crois que je suis tombé amoureux.