Royaume du possible où l’irréel devient réel A chaque nuit il m’emporte : douce envolée Dans les nuages j’atterri, rêve ascensionnel Effondrement à l’éveil, j’inhale la réalité.
En puisant des chimères dans nos sentiments L’onirique construit un monde irrationnel Il dépeint la vie ainsi que ses mouvements Sacro-saint inéluctable, il est absolu et éternel.
Cette nuit j’étais un colibri, vous me direz Que ça n’est pas merveilleux, cependant Les rêves ne sont pas tous extravagants et S’ils sont parfois doux, ils sont apaisants.
J’ai beau fermer les yeux, je vois toujours Comme un aveugle à qui on décrit la vie J’ai beau fuir la réalité, elle me tourne autour Comment lui dire ? Parfois je n’ai plus envie…
Mes songes ne sont que des apologues, Des hallucinations dont je tire profit ; Je me perds, les fantasmes me droguent Je les estime autant que je les haïs.