Voilà des jours que je songe à la mer Le départ s’incarne alors en libération ; Depuis des heures que j’ai abjuré la terre Je croule sous les vagues d’émotions.
Elles valsent tels des souvenirs sur les eaux ; L’horizon délaisse la terre et devient étendue De remous agitant et peignant un tableau Encadré par le ciel, il ornemente ma vue.
Des artifices fantasques, commandés Pour notre seule venue, ô oui je préfère Plutôt le crépuscule sur l’horizon déserté De tout être, reflétant le ciel sur la mer.
Parfois le bateau s’approche de la terre Et l’embrasse de ses hublots, nous y déposant Pour admirer la faune et la flore de cet Enfer ; Le bateau le fuit, sur l’écume s’émoussant.
Fuir la réalité ou mourir : j’ai choisi de rêver ; Cette croisière me berce et m’offre un répit Tout est source de bonheur durant cet été, La mer, les vagues et ses reflets. Je suis séduit.