Je connais « HIBOU GRIS », fils de petit homme La nature c’est l’harmonie, que son père lui donne Les tribus c’est ça vie, que ça famille cautionne Dormir dans un tipi, cela ne m’étonne Mais le chef a envie, de bannir l’uniforme Créer son personnage, comme le héros d’une B.D Un guerrier à son image, pour refléter ces idées. Dans un habit de peau, il arpente la coiffe du chef Il sait bien que c’est beau, le canyon et ces reliefs. Dans ce monde imaginaire, comme un Indien dans la ville Restant très loin des affaires, il a eu pourtant deux filles Deux très belles cheyennes, qui s’ajoutent à l’aventure Pour lui, c’est une aubaine, la solitude c’est dur. Emprisonné dans son rêve, par le piège du même nom Enraciné dans sa réserve, il attaque les canons, Mais compte que sur lui même, ne crois pas à ces dieux Il préfère la migraine, que lui procure l’eau-de-feu. Après cette morale, tirée du légendaire Un chef visage pâle, sur son cheval de fer Porté à disparaître, il partira en fumée Écris le poète, aux lueurs du bûché.