Sirène de Grimaud au visage angélique, Assis tout près de toi, je contemplais ta peau Que le vent caressait d’une façon magique Sous le soleil brillant à la surface de l’eau.
Le rocher qui servait de soutien à ton corps Etait envié des siens au point de devenir Plus chaud, plus lumineux et bien plus doux encore Que le sable doré où tu voudrais dormir.
Ferais-tu donc partie de cette race sublime Qui fait de nous des êtres à part et silencieux ? Je sens bien tes tourments et sais ce qui te mine Pour avoir lu cela dans ton cœur et tes yeux
Je ne troublerais pas ta belle solitude, Appréciant le regard que tu poses sur moi. Est ce la curiosité ou bien de l’inquiétude, Ou l’effet seulement de mon charme sur toi ?
Je préfère m’éloigner emportant mon mystère Et t’admirer de loin sans même te déranger Pour écrire quelques vers avant que de me taire Ne gardant qu’une image d’une rare beauté.
Et mon cœur souvenir ressortira peut être Un de ces soirs d’hiver triste à pleurer Ces minutes sublimes qui marqueront mon être Ces minutes ultimes de la fin d’un été.