La dénommée Martine s'allonge devant moi A l'horizon des seins, c'est du gardé pour soi Le véritable amour pour son ventre, épousant Découvre, en embrassant, tout le moelleux dedans
Pour passer une caresse, il suffirait d'un geste Vouloir se rapprocher rend parfois un peu gourd Cette nuit fut bien celle qui annonçait le reste Des recherches sans arrêt, des contacts sans retour !
Tentant de relancer, après plus de vingt ans Une relation d'amour, pas une histoire de fesses J'ai retrouvé sa trace, elle loge depuis longtemps Près de la butte Montmartre, dans la rue des abbesses
J'ai pris mon téléphone, j'ai joué le naturel Obtenu rendez-vous pour me rapprocher d'elle Juste comme deux amis, nous avons pris un verre Discussion tête en l'air et chargée de mystère
Ce n'est plus comme avant, je repars déçu J'ai tellement fantasmé, complicité perdue Elle pense à autre chose, vit pour son quotidien Ma présence auprès d'elle, cela ne rime à rien
Ayant repris contact, décision insensée Valait mieux se rap'ler plutôt qu'envisager Oui, car tout bien pesé, j'aime bien remémorer Les moments du passé, ces instants appréciés
Ses seins sont veloutés, je les ai tant aimés Dès qu'ils sont remarqués, on voudrait adorer Comment s'en approcher, sinon les embrasser Ce qu'il y a de mieux, c'est de l'imaginer.