Elle est plastique et bien fichue « La sérotonine rien de plus » Elle sait bouger et sait qu’elle plaît « Je veux coucher », c’est du fair-play
Elle est étendue, ne bronze pas Sa mélanine n’agit pas Cette peau laiteuse n’est pas propice « Je veux coucher » sans artifice
Aux raquettes ou au cerf-volant Maximum d’antioxydants L’esprit très jeune, à l’aise partout « Je veux coucher », çà mène à tout
Du genre belle plante et même sportive Elle est plantureuse, éternelle Oligo-éléments près d’elle « Je veux coucher » de façon vive
Elle ne manque pas d’adrénaline Recherche une envolée câline Un peu nerveuse d’excitations « Je veux coucher » pour l’abandon
Elle court, elle nage, saute et bondit Aucun frein, caféine et puis Sa dynamique, elle lui sourit « Je veux coucher », déjà au lit
Elle se reverse du café Repart en mer s’amuser Son excitant est naturel « Je veux coucher » en ritournelle
Elle sait s’assécher les tissus Se rendre belle et émaciée C’est l’andropine qui lui sied « Je veux coucher », c’est un point de vue…
J’aimerais décider, faire un choix Parmi ces couleurs de maillots Envisager une femme pour moi Je connais l’embarras tantôt
Si je consulte la papauté Et Jean-Paul II me le dirait Les instincts venus de plus haut Doivent être appréciés sur la peau
(Texte ayant conduit à l'obtention d'un diplôme d'honneur en toutes catégories au concours de poésie de Sartrouville en 2022 - Ponctuation retouchée et un mot de vocabulaire changé)