Comme des lueurs... dans le noir de la nuit, Fugaces, elles luisent, l'espace d'un instant, Elles enchantent la vie, et puis ... On les oublient, Comme on oublie un jour que nous fûmes un enfant.
Avec leurs mots précieux, qui déchirent la nuit, Qui soudain nous éclairent et invitent à penser, Ce que nous sommes ici... Sur nos chemin de vie, Créatures fragiles, aux orgueils insensés.
Des poètes sont là, et, comme des lanternes, Sans vraiment le vouloir ils éclairent nos nuits, Il nous faut écouter ou en prendre la peine, Car ils parlent au cœur sans faire trop de bruit.
Et comme des lueurs, ils ont maintes couleurs, Certaines flamboyantes et puis d'autres pastels, Toutes toucherons un moment notre cœur, Et ce moment pour nous... Deviendra éternel.
Un jour pourtant, leurs bouches ne dira plus de mots, Le temps est assassin, même pour les poètes, Si en se souvenant d'eux... Nous avons le cœur gros, C'est qu'un jour, leurs lueurs, ont éclairé nos têtes...