Il fut un temps, jadis, où jamais bien à croire, Que nous avions les cieux à portée de la main, Qu’en est – il aujourd’hui, l’humain est dérisoire, Et plus nous avançons, plus long est le chemin.
Ils ont été tracés, les chemins de l’histoire, Sous le joug du malheur, par le feu et le sang, Et puisque ces erreurs, n’ont marqué la mémoire, Les armes du présent, apporteront l’enfer.
L’homme a un jour perdu son reste de sagesse, Qu’importe le pays car l’on en est plus là, Religions ou idées, tant de vaines promesses, La morale et l’argent ne s’accommodent pas.
Il y a trop de moyens pour acquérir des armes, Achetons donc du pain, du maïs ou du riz, Disparaîtrait la faim et sécheraient les larmes, Et tous les généraux deviendraient des Messies.