Vieillir, c’est voir sa jeunesse s’éloigner sans espoir de retour, C’est compter sur son front les rides gravées du temps, Ce temps qui glisse en nos mains, nos corps, jour après jour, Et nous pousse si loin des âges du printemps.
Bien au-delà des heures, au-delà des années, Si l’on a amassé cet immense trésor, Fait de diamants d’amour, de bijoux d’amitiés, L’on n’a plus rien à craindre de l’issue de son sort.
Et c’est tranquillement que nous avancerons, Privilégiant toujours chaque instant de plaisir, Parmi nos souvenirs, nous retiendrons les bons, Et nous en sourirons au moment de partir.