Le temps...
Quand on est un enfant, le temps ne compte pas, Ou il compte si peu , à valeur de nos jeux , Le temps, on en à tant devant et derrière si peu, Pourquoi donc s'inquiéter, ça nous concerne pas.
Puis quand ont a dix ans, nos parents ont vieilli, Il semble qu'ils n'ont plus cet allant qu'ils avaient, Chaque jour disparait de leurs vitalité, On voit bien que le temps sur eux s’appesantit.
Des rides apparaissent, aux visages chéris, Puis on a quatorze ans, il nous faut un métier, Pour nous, fini l'école, il faudra travailler, Nous étions écoliers, on devient apprentis.
Car nos parents, un jour, ils furent des enfants , Peut-être qu'à chat perché, ils ont aussi joué, Un jour ils leur fallut faire face à leur destiné, Ainsi va la vie dans le fleuve du temps.
Un jour, on a vingt ans, on est près pour l'armée, Et on sera des hommes, c'est ce qu'on nous a dit, Je ne vois pas pourquoi on nous aurait menti , Ce fut pour douze mois, une petite année.
Vingt ans déjà, peut on dire? C'est vrai on a changé, Les filles sont devenues beaucoup plus attirantes, Quand elles nous sourient, on a le cœur qui chante, Et puis, c'est important, nous avons un métier.
On cours après le temps, de plus en plus pressé , Puis on tombe amoureux, et on connait l'amour, Celui qu'on attendait depuis tant , tant de jours, C'est la joie , l'allégresse, la vraie, l'inespérée.
Et c'est le Mariage, désormais on est deux, Sur un même chemin, le temps peut s'écouler,
Regarder l'avenir, l'on pourra sans trembler,
Notre seule ambition est que l'on soient heureux .
Années après années, unes aux autres accolées, Le temps nous a marqué de ces rides profondes, Mais notre vie à deux, bien qu' elle fut féconde, Avec tous les bonheurs qui nous furent accordés.
Celui d'être parents, et d'avoir des enfants, Le temps est bien passé, car comment l'arrêter,
Malgré tous nos efforts, Il nous a rattrapé,
Il nous a rattrapé, dans la fuite du temps...
