anime le vibrant vertige sur la hanche de ton amant ce violoncelle que je voudrais être si tes doigts s’y attardaient engendrant sur mon bois vermoulu la pure musique
Je maugrée ton absence et encense ta présence
Nous nous verrons nous sortirons ensemble dans les vastes prairies que contient le ciel à nos yeux orphelins d’immensité
Rêves puérils ? Sait-on jamais ?
Tu me diras le prix de ta souffrance pour avoir eu cette grâce de jouer ainsi l’apogée du jour dans l’écrin de la nuit
Tu m’en diras pas trop - J’en sais un peu sur le prix à payer pour être dans l’authenticité -
Je te prierai de reprendre forme humaine de couronner ton front de ta chevelure noyant son brasier de feu sur les épaules nues de ta robe blanche
Tu me feras concert
Et je serai l’ébaudi comme je suis aujourd’hui devant ton don troublant de dessiner sans le dévoiler cet invisible qui nous ensorcelle.