Un souffle léger berce la moisson dorée. Celui qui passe ne reconnaît pas la terre ; L’enchanteur a accompli un nouveau mystère : Sous l’aube nouvelle ondule la toison dorée.
Bleu du ciel dont la douce tranquillité Est troublée par le scintillement du soleil. Bleu de l’eau calme dans les canaux qui sommeille, Etincelles émaillant sa limpidité.
Partant des deux puits vers l’horizon, la route Qu’empruntaient jadis les porteuses d’eau, la route, Comme une insulte, s’élance fière et tranquille.
En plein soleil elle n’est qu’une ombre fragile La caverne qui les soirs où brille la lune Se peuple d’elfes à la joie inopportune.