Arabesques graciles pour ce beau Dimanche, Mimant des papillons, elles viennent de loin, Fleurs des frimas elles recouvrent le chemin, Des petits croisillons blancs tombent sur la branche.
La plaine est sous couvert de perfection blanche, Les flocons en couches, décorent le sapin, Sans feuilles le bosquet est givré au matin, Nivôse est tout de blanc, possédant sa revanche.
Nul mortel n'y peut rien, il faut garder raison, En attendant cloitré, un mai autrement bon, La sommation d'un éventuel redoux.
Le chemineau a trouvé un lit pour la nuit, Paralysé par le froid au creux du grand houx, Hou! Hou! dit le hibou dans le jour qui s'enfuit.