Sources claires, pâleurs de tes points névralgiques, Les larmes du passé, dans un roulis soyeux, Dessinent le bouquet de tes fleurs nostalgiques. La vague du printemps vient mourir dans tes yeux.
Ton regard bleu se perd dans un ciel sans envie, Sans un chant, sans un cri, sans les vents chaleureux Qui portent l’hirondelle au berceau de sa vie. Au Nord sonne le glas des soleils valeureux.
Quand ton sourire fuit les horizons maussades Des climats délabrés de tant d’égarements, Pour s’offrir à regret les vieilles glissades Sur les branches d’antan, vierges de tourments,
Par ces beaux souvenirs s’apaisent tes blessures. Ou sont les rossignols, les grives, les moineaux, Les insectes d’été ? Sur l’étang les plissures Que laissent les gerris ? Les appels matinaux
Qui ravissent ton cœur à chaque aube nouvelle ? Passe le temps ! Ton monde oublie les olifants, Les gigues, les rondeaux, et toute caravelle Dans les près, les jardins, les univers d’enfants.