Elle dansait tout le long de la baie d’azur, Où calme comme une nappe bien empesée, Elle s’agitait de nouveau en vagues dures Puis apaisait sa colère en moutons serrés.
Tour à tour grise, bleue, nuancée d’indigo, Parfois couleur lagon, ou claire et irisée, De fonds sableux et prairies d’algues décorée, Refuge des girelles, poulpes et chabots,
Elle nous accueillait en sa douce fraîcheur Quand l’été nous brûlait de toute sa chaleur. Enfants nous ramions sur les fines pastéras,
Jouant les pirates et mimant leur combat. Quand fatigués nous allions rejoindre nos mères, Elle attendait, Méditerranée, notre mer.