Le soleil dans son agonie Dore les vallées et s'éteint sans un bruit. La lune au teint d'argent, Coiffée d'un fin croissant, S'élève et domine les cimes enneigées. Ici, l'oiseau de nuit passe d'un vol léger, Le bruissement de ses ailes bientôt étouffé dans (l'obscurité
Là, une chouette hulule dans un sapin Et la froide bise emporte son cri au loin. Un léger vent, du lac, trouble l'onde Dans laquelle se reflète la lune ronde. Les iris et les joncs, près de l'eau, bruissent Et les rayons de la lune jouent sur la neige lisse. Le silence, doucement, s'étend dans les futaies, Transformant la vallée en un havre de paix.