Incarcéré dans ma prison Ou s'alternent les deux saisons, Mes deux yeux recherchent en vain Quelque lueur a l'horizon. Tout est sombre, obscur et macabre : La vie, a perte de raison! L'impitoyable providence Me refuse la pendaison, Des funérailles honorables Et de funèbres oraisons, Et que ma chair engendre au moins Une sublime floraison... Mais je continue de mourir Enterré vivant, sans raison. Et tous les arbres sont en pleurs, Ils ingurgitent mon poison; Les fleurs, se joignant au concert Versent des larmes a foison... Des funérailles lamentables Une funeste déraison
Mais d'ou découle ce dégoût? La source en est la trahison.