Je m'étais abandonné au désespoir lasser de mes échecs Et des longues soirées passer à me consoler dans l’ivresse, Vainement. Ne voulant plus vivre qu’avec des maîtresses Orgueilleuses, j’étais l’unique responsable de mes échecs. Un soir alors que mon stylo vomissait toutes ses inepties Sur le papier ambré par la lueur blême de la lune rétrécie A mes yeux d’alcooliques, je vis les innombrables étoiles Illuminant le ciel peindre votre doux et ravissant visage Me rappelant à la terrible douceur de ce monde sauvage Et cruel, qui à chaque fois à mes yeux ébahis se dévoile. Ne répugnez pas aux songes d’un jeune homme énoncé A la hâte, ni aux sentiments d’un cœur solitaire presque Désolé de la douceur des chers et des plaisirs du passé. Il suffirait que vous fassiez abstraction de cette fresque Ne serais ce qu’un instant afin qu’à mes rimes opulentes Et épurées, vous imploriez que les nuits soient plus lentes.