Un capitaine de vaisseau, à mouillé ses yeux Dans ce port déjà trop loin de ses eaux. Debout sur le pont, les souvenirs flottent sur l'écume Il baisse le front, subit les délires de l'amerthume. Son ésprit chavire lentement Vers le souvenir de son navire, tendrement. Le clapotis cahotant des aléas marins Lui sussurent une mélopée nostalgique. Tandis que les oiseaux de mer dessinent Des cercles irréguliers par delà les chalutiers pathétiques. Les hurlements rhytmiques du maitre poissonnier Assaille, martèle les oreilles et contribuent à générer ce dérangement moral, Brûlant ses oreilles-coquillages. Un oiseau dans sa cage Incapable de décolé. Un vieux grémant amène Des rêves salés Du fin fond de ses pensées.
"Je ne suis qu'un profane, Sur la grève je me fane. Un mat'lot sans capitaine, Comme un amour sans haine: Ca ne vit pas monsieur, Ca ne vit pas... "