Sinistrement sinistré, Mon esprit, qu'alimentent Sans cesse la liesse Sociale et sous-alimentée D'entreprises; Enfants crachés Par la déesse de l'impérialiste Commerciale, Capitaliste et libérale Triste, monotone et et completement conne.
Massacre methodique De nos idées mélodiques, Lapidées dès le départ, Assassinées bien avant d'ateindre La fameuse arrivée faucheuse. Celle là même, rivée dans nos têtes tétines, Tétées par ces penseurs passants, Passants si peu de temps à pensser. Et penssant peut-être que Ce pansement placebo Appelé consommation, Panserait les plaies béantes De cette existance devenue pesante.
Je suis pérché et souhaite le rester. Plutôt rester oisillion, Que de me lâcher dans la fosse aux pions.
Mais ils tomberons de haut, Quand sortira de mon chapeau Cette puante vérité flagrante Cruelle et poignante:
Notre pensée infertile et lascente Nous entraîne sur la pente, Qui,même lente N'épargera pas ceux qui mentent.
Je suis perché et souhaite le rester. Plutôt rester couillion Que de me jeter dans la fosse aux cons.