J'ai le moral démoralisé par la moralité D'avoir trop vu, pensé, parlé Comprendre ce qui m'est impossible d'entendre D'ouvrir mon coeur à ces horreurs Entendre ces pleurs qui se meurent
Vivre avec des remords Qui rongent mon décors Je m'asphyxie dans ce monde pollué Par le rejet d'une société exploitée
Les vautours volent au-dessus de nous Comme dans un désert en plein hiver Où l'on se bat pour la meilleure viande Pour ne pas avoir l'air d'une variante
Mon espoir est de flotter sans jamais couler Pour pouvoir me rendre de l'autre côté Comme de la glace qui se détache Fuir ce monde désemparé