Odeurs de fin de jour emplissent l’espace D’un dimanche ordinaire Dans mon antre niché au fond de ce vieux fauteuil De cuir usé je voudrais lui plaire J’aimerais la suivre au bout de ce voyage Et l’accompagner un moment, prendre sa main Sentir son trouble peut être, Le souffle chaud d’elle sur moi en un instant sans fin Flot de pensées coule en moi émotion tendre d’un soir serein Je voudrais ne pas être loin Et la retrouver soudain au détour du chemin Je voudrais encore me souvenir d’un soir d’ailleurs Dans la moiteur étoilée d’Asie Gouter encore aux épices de la vie qui courre Et me sentir empreint d’un plaisir infinie