Un rayon prometteur pour le premier jour d'avril, Et les cris des canards heureux qui jubilent. La douceur ici semble timide et fragile, Mais le coeur y croit et se défait d'un fil. Quelques nuages ici et là encore défilent, Comme la poussière du ciel qui s'éparpille, Laissant un profond bleu hémophile, Déverser sa lumière nubile. Je suis resté un long moment immobile, Dans la clarté naissante d'un nouvel avril.