Encore cette nuit sur mon lit un grain a soufflé, Charriant le sable et la poussière d'un été, L'odeur du soleil sur la peau moite et brûlante, Aux frêles contours des formes de mon amante.
Mon esprit se torture d'une histoire oubliée, Confiné aux rives d'un monde de papier, À la nostalgie de la plume à raconter, Les moments de tendresse entre des murs secrets.
Je me déshabille sous la lune si blanche, Et vous rejoins où sans retenue je m'épanche, Au lit de ces amours naïfs et enfantins, Découvrant le goût sucré d'un plaisir divin.
Le corps se libère des tensions qui le figèrent Hier, dans la crainte et la peur de vous déplaire, Les pas se perdent au jardin des roses de bruyère, Et le cœur se nourrit d'une simple prière.