Le cancre – « Je ne comprenais rien Monsieur, à tout cela… De ce que j’en retiens ? Des mots de-ci, de-là… Mais j’aimais votre humour ponctuant mes âneries, Qui me sauvait toujours par des plaisanteries. »
La sensible – « Moi, faut pas m’en vouloir Monsieur, mais je crois bien Que de votre savoir,votre voix, votre entrain, J’ai été un p’tit peu… Amoureuse de vous… C’était, je vous en veux, votre faute après-tout… »
Le turbulent – « Me croyant le plus fort, je ne voulais jamais Reconnaître mes torts ; bagarreur, je frappais… C’est avec fermeté qu’ayant raison de moi, Vous m’avez fait trouver dans le travail, ma voie… »
« Li pichounet » –« Et nous les tout petits ? Vous nous teniez la main Dans la cour, si gentil, en chantant des refrains… Pourquoi partir avant ? Pourquoi ne pas attendre Que l’on soit dans les grands,chez vous,qui peut comprendre?
– « A nous tous, bons, mauvais, nouveaux ou bien anciens, Vous nous avez donné la leçon qui convient. Nous vous aimons beaucoup Monsieur l’instituteur, Et chacun d’entre-nous vous garde dans son coeur. »
– « Trente ans de votre vie consacrées à l’école, Trente ans de votre école consacrent votre vie… »