Non, non et non, je ne voudrais pas Que de moi il se souvienne Que tous les trente-six du mois Je n’aurais que trop de peine. Peine et peur qu’il ne détraque Mon organisme et mon moral Par de trop rares attaques Amoureuses, c’est bien normal ? Je préfère et de très loin, Me balader dans mes rêves, Me réfugier dans un coin De mes pensées même brèves. Nantie d’une imagination Débordante, c’est mon seul bien, Je peux me créer l’illusion D’un homme qui me veut du bien. Un homme comme je le veux, Gentil aimant, plein de tendresse, Ah ! comme nous sommes heureux, Dans l’échange de nos caresses.