Ma fille, ma cadette Ma perle, ma fillette Si douce, si jolie Et si pleine de vie. N’ayant trouvé pour toi Des rimes où l’on te voit, Je tente de t’écrire Ce que je ne peux dire. Tu as renouvelé, pour moi, un grand bonheur, Le bonheur d’être mère de deux filles de coeur. T’as pris dans ton sillage, Dès vos enfantillages, Ton frère, admirateur, espiègle et prometteur. Gentille, généreuse, jusqu'à te démunir, Les injustices odieuses tu ne peux les souffrir, Tu réagis, entière, devant l’adversité, A la fois juste et fière d’apporter tes idées. Discrète, humble, modeste, Tu sais avoir le geste Qui recolle en l’état Les sentiments épars. Même éloignée de moi Ma fille, tu es si près. C’est toi le lien des trois Poussins de ma couvée.