Plus on vieillit, plus on s’isole, Les déficiences plus ou moins drôles Anticipent les gestes séniles Désormais vains et inutiles.
Plus rien à offrir, décrépitude Qui creuse encore la solitude Le fossé des générations Et grossit l’incompréhension.
Affectation de l’affection Des proches et des relations Qui ironisent sur votre âge Et vous confirment le naufrage.
Si par chance ‘’Parkinson Farce’’ N’a pas encore montré sa face, Gâteux d’accord mais pas tremblant Peut faire illusion quelques temps…
Si par bonheur ‘’l’Alzheimer Garce’’, Maladie trouble qui menace Les souvenirs, n’a pas d’actif Sur les neurones encore vifs…
Garder sa tête longtemps encore Pour contrer tout ce qui dévore Et détériore le physique, Pour ralentir la mort inique.
Pour ralentir ‘’à mort’’ la vie Qui se cavale et vous trahit, Positiver avec humour Pour conserver des siens, l’amour.
Rien ne remplacera ‘’Jeunesse’’, On parcourt tout seul sa vieillesse, C’est par la force de l’esprit Que l’on affronte la fin de vie. *****************************