OH! TOI, MON BEAU VILLAGE!...
Je suis venue vers toi
De l’espoir plein la tête,
Mais tu as fait de moi
La femme que l’on déteste.
Je me suis investie
Et à corps et à cris,
Volontaire à tout prix
Mais toi tu m’as trahie.
Je voulais que tu m’aimes
Pour mes actes sincères,
Je n’ai trouvé que haine,
J’ai bondi de colère.
Je doute maintenant
Et de toi et de moi…
Tu m’as vaincue…Pourtant,
Je continue ma voie…
Passionnée, je résiste,
Franchement j’y ai cru,
La volonté persiste
Mais le cœur n’y est plus.
Arrête tes critiques,
Laisse-moi vivre en paix,
Redeviens sympathique
Comme à mon arrivée.
Redeviens la complice
Des bonnes intentions
Qui m’animent, déplisse
Et mon cœur et mon front.
Tu me crois forte et fière,
Ta cruauté redouble,
Insidieuse, tu espères
Me jeter dans le trouble.
Tu te laisses abuser
Par une carapace
Nécessaire au métier
Dur, qui me veut tenace.
Je sais bien c’est ma faute,
Personne en mon jardin
Ne franchira la porte,
Assumons le destin.
Je craque quelquefois,
Fragile, solitaire,
Si la faille se voit,
Tu me tues, tu m’enterres.
Vulnérable, j’ai cru
Pouvoir compter sur toi,
Ta jalousie accrue
A eu raison de moi.
Tu m’as fait vaciller,
Démoli le moral,
Tes attaques acharnées,
Sournoises, m’ont fait mal.
Présidente au Pays
Ou bien simple serveuse,
Des femmes que je suis
Tu confonds tout, railleuse.
Fais bien la part des choses,
Ne mélange pas tout,
L’une agit pour la cause,
L’autre œuvre pour ses sous.
L’une embellit la vie
Pour rien, et de son mieux,
L’autre, c’est de survie
Qu’il s’agit dans ses vœux.
Quand l’une te déplait
Tu fais payer à l’autre,
Vie publique ou privée
Tu présentes la note.
Histoires de clochers,
Tes cancans disent d’elle,
Tout est bon à jeter…
Puis la rumeur s’en mêle.
Oh ! Toi, mon beau village, je t’aime,
Et pour la bonne preuve,
Je traverse sans haine
Sans rancœur, ces épreuves.
Oh ! Toi, mon beau Pays
Fleuron du Luberon
Tout au long de ma vie
Je chanterai ton nom
Avec Gloire et Fierté
Ta beauté, ton renom,
Je les ferai briller
Au cœur du Luberon.
Je les ferai briller
Pour qu’enfin on m’adopte,
Que l’on voit la bonté
Chez moi, plus que mes fautes.
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