Ô crinière ondulant d’une jument en plein galop ; Opaline et qui frémit aussi long que le vent ; Caressant le rubis, le saphir et le diamant ; En dessous de toi, d’où nous parvient ton chant d’oiseau.
Javelots lancés dans le ciel, et lames d’argent ; Oscillent et scintillent dans tes douces petites ondes. Ô veine de vie, où coule la nature, submergeant, Mon pauvre petit esprit dans tes espaces profondes.
Tu as su chanter les plus doux chants de la nature ; Tu as joué avec le grand chanteur le rossignol ; Pendant que tu faisais tes belles pièces en sculpture ; Et plantais des arbres et des fleurs par tout dans le sol.
Dans ta pâleur plus ou moins agitée joue l’univers. La nuit, tu demeure belle artiste, d’où vient ton poème. Un feu cligne et dance dans les plus beaux de tes vers. Qui durent tout le temps, tu me rends un peu bohème,
Qui ne sait pas bien nager dans la houle de tes rimes. Je me laisse emporter par l’esprit vivant en ton art. Prends-moi loin de la folie des hommes et de leurs crimes ; Ô veine vitale, ne me rends chez moi que plus tard.
J’aime reposer mes pieds soifs dans ta jolie gorge, Sur ta parure en argent et en pierres précieuses, Qu’entre mes orteils, file ta robe de mariage Agitée de loin par tes petites filles gracieuses.
Des fleures et des herbes embellissent ton parcourt Ô princesse des jardins, les arbres t’applaudissent ; Et les plantes aromatiques exaltent ton pourtour ; Se jettent sur toi des feuilles amoureuses, te hissent .
Ton éclat, ta dance, tes chants et ton dessin, Une extase m’emporte comme une feuille morte, Que tu guide dans ta main à ton beau jardin ; Là, je suis dans un paradis en quelque sorte.
Que tu guides dans ta main à ton beau château ; Dans une valse que tu dances dans un beau rythme ; Dans un chant doux que toi seule en faisais la rime, Pour moi seul, je sens alors, le temps le plus beau.
Je me sens ivre dans ce monde avec les anges. Je ne laisse personne déménager mes beaux songes. Dans mes plus doux sentiments profondément me plonge ; Certes, devant ta grandeur,je jette tout mon éponge