Quand aux matins tu me regardes, Le ciel est rouge comme la grenade ; Quand tu murmures encore « je t’aime » Dans le meilleur de mes poèmes, Le disque solaire se lève blême, Et il se plonge dans mon café, Paris s’éveille angoissé, Et tu réveilles pour m’embrasser.
Quand tu souris, le ciel est bleu. Et l’air respire humide, sableux, Quand tu es là, la joie revient, Et à jamais je m'en souviens, Tes yeux, ta voix ; j’suis la tienne, Et l’anxiété elle se flétrit, L’amour revient, l’amour fleurit, Et mon espoir, et mon esprit.
Il n’y a le sens, la vie qu’en toi, En ton absence moi je noie. Et quand tu entres dans mon corps, Je ne me sens pas des remords, Tu m’aimes déjà, tu m’aimes encore, Moi je t’embrasse, je te savoure, Il n’y a la vie que cet amour. Ils disent, jamais ! Je dis, toujours.