La folie s'empare Des entrains épars, Son âcre vent part Partout ? Nulle part.
On entend le soupir qui s'étend, Se clapir les empires Des étangs
Et l'on sent se moisir dans le sang A loisir le plaisir Et l'encens
Qui nous prend pour guérir des estrans, De quoi rire et souffrir ; Du joran : Partout, nulle part, son âcre vent part ; Des entrains épars, la folie s'empare.
On s'amuse Du non-sens, C'est la ruse Qui encense L'innocence Des æthuses
Qui nous usent, Nous acensent, Et excusent La naissance Des absences D'anacruses
Si profuses Dans l'errance En l'écluse Au goût rance Sans décence Des méduses...
Des entrains épars, son âcre vent part. La folie sépare Partout, nulle part.
C'est l'éveil de la nuit Qui nous veille, Qui nous nuit, nous ennuie Des merveilles :
Ses soleils et ses pluies Noirs balayent Nos blancs gluis. L'heur reluit Se delaye
A l'oreille de l'induit ; L'on s'effraye D'aujourd'hui reproduit Au pareil
Partout, nulle part, la folie se pare, son âcre vent part Aux entrains épars