Nous sommes deux êtres solitaire tous les deux Toi sous ton pelage gris cendre Moi sous ma peau sans joie Assise ,le dos contre ce rocher à l'abri du vent Le regard perdu au loin,aux confins de l'horizon Tu vins à moi par ce triste et froid mois d'Octobre Probablement attiré par la douceur de mes yeux mélancoliques Quand ma main s'avançant vers toi, sans peur, Commença par gratter ton cou doux et chaud, Puis calmement remonta sur ton crâne Pour prodiguer caresse et tendresse Tu plongeas tes yeux noisettes et lumineux Dans le bleu Océan des miens, Confiance se lisait en toi mon ami Puis pousser par je ne sais quel instinct Tu posas sur mes genoux, ta tête effilée de loup craintif D'ou la peur s'en était allée Alors la montagne s'est mise à chanter La romance du loup apprivoisé Plus jamais nos pas ne se quitteront Loup solitaire, trop pourchasser, C'est dans mon humble chaumière A la fumante cheminée Que nous pourrons nous aimer Nous les mal-aimés, les rejetés de cette société Et tu accompagneras tous mes pas Dans notre montagne bien aimée Hivers comme étés plus jamais nous ne serons séparés.